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Podcast ‘Le Combat Invisible’: Conseils et fertilité : déjouer les mauvaises habitudes

“Le Combat Invisible”: gérer et se défaire des mauvaises habitudes lors d’un parcours de PMA

Le parcours de PMA est un voyage à la fois complexe et personnel derrière lequel on retrouve avant tout le désir profond d’accueillir un enfant. Entre rendez-vous médicaux, traitements et examens, celles et ceux qui passent par la case PMA le savent: cette aventure est, à chaque instant, jalonnée de défis. Et parmi ces derniers, citons les mauvaises habitudes dont se défaire, et les nouvelle à adopter.

De nombreuses mauvaises habitudes à abandonner

Bien entendu, lorsqu’on évoque les mauvaises habitudes, nous pensons directement au tabagisme et à la consummation d’alcool. “La cigarette et l’alcool sont à proscrire, autant chez l’homme que la femme, nous explique Dr Barbara Van Elst, gynécologue spécialisée en PMA. La cigarette contient jusqu’à 4 000 produits chimiques… Si l’homme fume, cela peut augmenter le risque de fausse couche chez la femme. Si la femme fume, cela peut diminuer sa réserve ovarienne, et augmenter le risque de grossesse extra-utérine car les trompes de Fallope vont moins bien transporter les ovules. Et ceci est un peu pareil pour l’alcool,  c’est-à-dire qu’il diminue la quantité et la qualité des spermatozoïdes ainsi que des ovocytes. »

Au-delà de ces deux mauvaises habitudes, la spécialiste évoque également l’importance de l’alimentation. « Généralement, on recommande un régime plutôt méditerranéen : huile d’olive, fruits, légumes frais, poisson… » explique-t-elle, abordant dans le même temps le sujet de la consommation de café. « En général, on conseille de ne pas boire plus de trois tasses de café par jour. La caféine peut affecter la qualité des ovocytes et du sperme. »

Enfin, une dernière mauvaise habitude à laquelle on ne pense pas toujours et sur laquelle Dr Barbara Van Elst souhaite attirer notre attention, ce sont les ondes électromagnétiques, comme les téléphones, par exemple. « Chez les hommes, ça peut, entre autres, diminuer la qualité du sperme. C’est pourquoi on recommande de ne pas dormir avec son téléphone en-dessous de son oreiller, et de le mettre en mode « avion » la nuit. Le wifi est également nocif, et il faut éviter de placer le boîtier d’Internet dans la chambre. »

Eviter les perturbateurs endocriniens

Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système hormonal. Selon Dr Barbara Van Elst, « ils peuvent interférer avec les récepteurs hormonaux et perturber la production des hormones, agissant alors aussi sur les hormones qui sont importantes pour la reproduction » explique-t-elle, ajoutant que nous pouvons les retrouver un peu partout « au niveau des produits cosmétiques, dans l’alimentation, et aussi dans le plastique, par exemple, comme le bisphosphénol, que l’on retrouve dans les plastiques pliables, ou encore le mercure, qui s’accumule dans la graisse des poissons » développe-t-elle, précisant qu’il s’agit aussi d’une question de quantité. « Mais si on peut les éviter en adoptant des petits gestes pour les éliminer, alors c’est tout bon, et c’est pourquoi j’essaie de sensibiliser un maximum les patientes à faire attention » conclut-elle à ce propos.

Prendre le temps

Troquer les mauvaises habitudes contre des nouvelles peut s’avérer contraignant . Bien dormir, bien manger, pratiquer une activité physique… Autant d’attitudes à adopter pour favoriser le parcours de PMA. Malgré tout, Dr Barbara Van Elst tient à rassurer les patientes qui traversent actuellement ce processus. « Il ne faut pas essayer de vouloir tout changer à tout prix en une seule fois, confie-t-elle. Il ne faut pas se forcer. Il n’existe pas réellement de références quant au temps qu’il faut pour se défaire d’une mauvaise habitude et créer une bonne habitude ensuite. Cela dépend de chacun et chacune, mais la volonté d’y arriver constitue déjà un bon début pour y parvenir » conclut avec bienveillance la spécialiste.

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